SAULON LA RUE

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Histoire

Vie Municipale

HISTORIQUE  DU  CHATEAU  DE  SAULON  LA  RUE

DESIGNATION

Une maison de Maître - aisance et dépendance consistant en un corps de logis - appentis - buanderie - chambre à four - deux pavillons d'hébergement, cours, parterre, avenue - un bois contenant deux journaux et quart (essence de peuplier, marronnier) - un jardin et grand emplacement au milieu duquel est une pièce d'eau,  forme ronde contenant environ dix sept journaux
(*), dans lequel emplacement sont des arbres (essence de marronnier et orme) - compris une pièce de terre avec canal, une allée de peupliers à droite et à gauche de ladite pièce d'eau - le tout comprenant huit journaux et un sixième qui seront vendus avec le moulin.
*Journaux : le journal était l'unité de superficie la plus utilisée sous l'Ancien régime ( environ 32 ares)
Sans pouvoir préciser la date exacte, on peut affirmer que le Château a été restauré, transformé, sous Louis Philippe, entre 1832 et 1835 ce qui lui a donné la structure actuelle.


Tous les bâtiments que nous trouvons tout autour du Château existaient déjà en 1643 (Louis XIII).
- Deux grands bâtiments , l'un à gauche, l'autre à droite avant le Château, nommés " écuries "
- Deux pavillons devant le Château : l'un était une Chapelle (à droite face au Château)
                                                              l'autre, une serre et pigeonnier

Le grand pavillon dans le prolongement du Château, à droite était, à l'époque, une chambre à four. Il existait également un bâtiment en bordure de la route - grande rue de Saulon -, complètement à droite de la propriété, au levant, qui était une maison de jardinier, laquelle était reliée au château par un souterrain.


Le Château appartenant et, jusqu'à la Révolution de 1789, à la famille illustre de  CLERMONT DE PERRIGNY, son domaine s'étendait jusqu'à la région de Chagny et de Chassagne où régnait le Seigneur de CLERMONT MONTOISON.

On trouve trace de cette famille en 1120 (Louis VI). Un imprimé de la traduction de la bulle du Pape CALIXTE II  accorde à la famille de CLERMONT le droit de porter les clés de St Pierre dans ses armes .

Ces renseignements ont été possibles, tous les Biens Nationaux ayant été enregistrés et gardés grâce aux Archives Départementales. Après la Révolution plusieurs propriétaires se sont succédé mais ce sont des actes privés non classés aux Archives.

DEPARTEMENT DE LA COTE  d’OR – District de ROUVRE  - Municipalité de SAULON LA RUE
Aux Archives départementales, il est fait mention du Château de Saulon-la-Rue

1488
-  (Charles VIII) Comté – droits seigneuriaux – château
Sentence du Bailli
(*) de Dijon qui maintient à Monsieur BONFFAL, Avocat du Roi au Parlement, Seigneur de Saulon, dans ses droits de justice du fait de la chasse que lui disputait Madame d’Orain.
* bailliofficier qui rendait la justice au nom du Roi, du Seigneur

1538 – Monsieur Pierre BONFFAL, écuyer, Seigneur de Saulon, donne à bail le Moulin du Château à Monsieur BOICHOT

1651 – COMTE de Saulon – déclaration des héritages dépendant la seigneurie de Saulon, appartenant à M Pierre François Bernard LEGRAND Chevalier Président au Parlement, Comte de Saulon, suivant que ses héritages sont reportés aux Terriers de 1453-1544.

1656 – Procès verbal constatant l’incendie du Château

1658 – Ordonnance prescrivant le dénombrement de la seigneurie de  Saulon.

1699 – Fondation d’une messe annuelle pour le Comte de Saulon

1710 – Etablissement d’un plan du Château de Saulon la Rue et de la rivière Cent Fonts jusqu’au Moulin des Moines

1711 – Arrêt rendu par le Parlement sur la requête du Président LEGRAND pour interdire la fréquentation des cabarets dans le Comté de Saulon

1712 – Transactions passées entre le Seigneur et les habitants au sujet des corvées.

1713 – Ban des rivières de «Font» et  «Chairon» autour du Pont des Arvaux

1734 – Fondation de deux lits à l’Hôpital de Dijon pour deux malades du Comté de Saulon

1775 – Manuel des Droits Généraux et Particuliers, cens
(*), rentes,  dus au Comte de Perrigny à cause de sa Seigneurie le Comte de Saulon la Rue, Fénay et Chevigny-Fénay.
* censquotité d’impositions pour être électeur

1776 – Antoine CAGNEComte de Perrigny, successivement Seigneur de Saulon la Rue

1793 – Vente de l’ensemble de la propriété comprenant le Château, les bois, les terres, le tout étant décrété Biens Nationaux provenant de l’émigré «Anne de CLERMONT PERRIGNY Dit MONTOISON» - la propriété a été fractionnée en 178 lots vendus séparément. La vente a duré du 13 au 17 Messidor AN II de la République ( dixième mois du calendrier républicain en France) – du 20 juin au 19 juillet

1795 – le 19 prairial ( 9 mois de l’année républicaine AN IV de la République, achat par Monsieur Claude TIFFET, propriétaire à SAULON LA RUE de la plus grande partie de l’ancienne propriété de l’émigré CLERMONT PERRIGNY


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HISTORIQUE  DE L'EGLISE DE  SAULON  LA  RUE

L'église de Saulon La Rue, partagée par les communes de Fénay et Saulon La Rue (située sur la commune de Fénay), est un bâtiment classé monument historique.

Elle comprend :

- un choeur du début du XIIème siècle, composé de trois absidioles en cul-de-four, correspondant aux trois nefs primitives;
- un transept de la fin du XIIème siècle;
- une nef du XIIème siècle qui fut remanièe au XVème siècle, avec suppression de piliers qui la séparaient des bas-côtés mais, en conservant la porte latérale sud et la corniche à modillons biseautés. Dans la nef, les fenêtres datent de la restauration du XVIIème siècle.

Sont classés aussi dans l'Eglise :
- L'Education de la Vierge, statue, pierre polychromée du XVIIIème siècle;
- La pierre tombale de Messieurs Parisot - XVIIIème siècle- qui ayant fui Dijon à cause de la peste, sont venus s'installer à Fenay et y ont leur tombeau;
- La chaire à prêcher, bois sculpté du début du XVIIème siècle;
- Le Saint-Evêque, statue, pierre du XVème siècle;
- Le Saint-Chartreux méditant, toile du XVIIème siècle;
- L'Adoration des Mages, toile du XVIIème siècle;
- Le Maître-Autel, gradins et tabernacle, bois sculpté et doré du XVIIème siècle

Il faut signaler que le jardin du presbytère est également classé.

L'église renferme la dalle funéraire à l'éffigie gravée d'Antoinette de D'Inteville, veuve d'Erard de Saulx, seigneur d'Orain - 1516 (Cette dalle à malheureusement été coupée en morceau dispersés dans l'Eglise afin de remplacer des dalles usées)

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